Quand nous pensons aux « comfort food », ce qui nous vient à l’esprit, c’est évidemment les plats bien de chez nous, typiquement mauriciens et surtout faits maison ! Le dhall pita est sans doute ce qu’il vous faut pour vous réchauffer le cœur en ce moment. C’est un plat qui se fait de plus en plus rare dans les cuisines mauriciennes et nous rappelle tant de souvenirs de nos vacances passées chez nos grands-parents.
Le dhall pita est un plat simple, savoureux et copieux, qui est concocté avec beaucoup d’amour. Ce met indo-mauricien a su trouver sa place dans la culture locale au fil des années. Le dhall pita est une soupe qui est réalisée à base de pâtes, de dholl (petits pois jaunes) ou de lentilles rouges, et d’une sauce safranée. Au temps de nos grands-parents, ce délicieux pot-au-feu végétarien était réalisé avec des pâtes fraîches que confectionnaient nos grands-mères avec un peu de farine, du sel, un peu d’huile et de l’eau. La pâte était étalée comme des faratas avant d’être découpée en petits triangles ou rectangles.
Pour élaborer ce plat, vous aurez besoin de dholl, d’oignon émincé, d’ail et de gingembre écrasés, de tomates concassées, de safran, de thym, de la coriandre et du sel. Dans une marmite, faite revenir vos condiments tels que les oignons et la pâte d’ail et de gingembre, et rajoutez les tomates. Ensuite, versez le dholl que vous aurez mis à tremper quelques heures auparavant, le sel, de l’eau et le thym. Laissez mijoter pendant une bonne demi-heure. Une fois que la préparation est cuite, rajoutez vos pâtes. Après une quinzaine de minutes de cuisson supplémentaire, le tour est joué ! Servez le tout avec un bon « rougaille touni » (sauce rougaille sans aucune chair) ou un rougaille de poisson salé, et un « touffé bredes chouchou » ou « brede malbar », des légumes feuilles très prisés par les Mauriciens cuits à l'étouffée, un délice !
Bonne dégustation.