[Extrait de l'Edition 144]
Dans le cadre de la 34e édition du Festival Kreol aux Seychelles, les organisateurs ont, depuis quelques années, inclus au programme des festivités une célébration de mariage à l’ancienne aux Seychelles.
Cette célébration respecte scrupuleusement les us et coutumes des Seychellois. Une figure incontournable dans ce domaine est Jessy Freminot, quelqu’un d’incollable au sujet de ces traditions de fête et dont les conseils sont très demandés.
Le Seychelles Tourism Board (STB), organisme responsable du marketing de l’archipel sur le plan international, apporte tout son soutien à la célébration du Festival Kreol. Avec les agences de voyages basées à Victoria, le STB cherche et identifie les personnes en projet de mariage et qui ont fait des réservations pour passer leur lune de miel aux Seychelles. Après une sélection et la prise de contact avec un couple, le STB fait des offres aux futurs mariés et leur propose d’organiser un banquet traditionnel des Seychelles pour célébrer leur union.
C’est ainsi qu’un jeune couple d’Américains, Adam et Lisa Coopley, accepte cette offre gratuite et participe à l’activité culturelle qui sert de promotion pour l’archipel. Comme les futurs mariés viennent souvent seuls, sans parents ou amis pour les accompagner, Jessy Freminot invite ses amis et connaissances de sa génération à y participer, selon les traditions de l’époque « longtemps ». Les mariés font une procession dans les rues, suivis de leurs filles d’honneur et des invités portant des vêtements traditionnels, tous accompagnés des musiciens jouant de la musique traditionnelle de l’archipel, pour créer une atmosphère typiquement seychelloise.
Le banquet consiste en des plats préparés selon les traditions créoles avec des boissons alcoolisées, des amuse-gueule fait maison, et sans oublier la fameuse liqueur Marie Brizard, boisson créée en 1755, pour porter le toast aux mariés. Autrefois, se souviennent les anciens, cette boisson était un luxe, servie uniquement par ceux qui en avaient les moyens.
Crédit photo Georges Michel