[Extrait de l'Edition 144]
En vacances fin novembre dans le cadre magnifique du St Régis Mauritius, l’ancien champion du monde du 50 m dos 2017, Camille Lacourt, qui était avec sa compagne Alice Detollenaere, a accepté de se confier à Travel-Îles by Côte Nord sur sa carrière et son avenir.
D’emblée, Camille Lacourt a justifié son choix de venir à Maurice parce que « cette île est merveilleuse et les gens sont souriants ». Il avoue avoir été ravi par le choix gastronomique du St.Régis : « C’est une extraordinaire chance de pouvoir manger français, indien et d’autres cuisines. »
L’ancien champion du monde, qui a également été champion d’Europe et de France, a concédé son regret de n’avoir pu décrocher une médaille olympique en 2012 en raison des erreurs de planification de son entraîneur d’alors. « Mon erreur à moi a été de ne pas prendre mes responsabilités pour changer de groupe. En 2016, ce fut des décisions d’ordre personnel. » Toutefois, il assure que l’échec fait partie de la carrière d’un sportif et qu’à chaque fois, il s’est relevé et « c’est ce qui me plaît », dit-il.
Son expérience sportive, ses victoires et ses échecs l’ont d’ailleurs préparé à sa nouvelle carrière de coach en entreprises. « Cela me permet de faire le parallèle avec tout ce que j’ai vécu dans le monde du sport de haut niveau et ce que les gens peuvent vivre dans les entreprises : comment se motiver, évoluer, réagir après une victoire ou un échec. Ce sont des choses qui sont flagrantes dans le sport et qui sont indispensables dans le monde de l’entreprise. J’explique comment je m’en suis sorti ou j’aurais pu mieux m’en sortir. » Camille Lacourt est aussi en train de monter une boîte d’événementiel sur des afterworks où des célébrités ou des sportifs parlent de leur vécu lors d’atelier. « Il s’agit de partager des expériences dans des cadres plus détendus. »
Revenant sur sa carrière de nageur, Camille Lacourt avoue que « c’est un sport ingrat ». « Il faut d’abord dire que c’est un choix. De l’extérieur cela donne l’impression de faire tout simplement des longueurs de bassin, mais ce n’est pas du tout ça. Il y a un esprit d’équipe, il y a une vraie émulation, un vrai échange, un vrai partage. Ce qui est magique, c’est de se lever tous les matins et de se dire qu’on est le meilleur du monde. Il n’y a pas beaucoup de secteurs dans la vie où on peut se dire cela sans être dans l’arrogance. »