Sharada Bablee a de l’énergie à revendre. Cela fait 27 ans cette année qu’elle est l’infirmière attitrée du Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa et elle prend toujours autant de plaisir à exercer son métier. Pendant toutes ces années, elle a soigné les bobos du quotidien de ses collègues, mais aussi ceux des clients de l’hôtel qui passent toujours la remercier ou faire un brin de causette.
Après avoir travaillé dans les hôpitaux publics pendant plus de 20 ans, Sharada Bablee est recrutée à l’hôtel en novembre 1992, quelques mois après l’ouverture du Sofitel Mauritius L’Imperial. « J’avais besoin de changement. C’est dur psychologiquement de travailler dans des hôpitaux et de voir des gens gravement malades, surtout des enfants, et je l’ai fait pendant de nombreuses années. C’est un environnement difficile et, quand j’ai entendu qu’il y avait un poste vacant à l’hôtel, je me suis dit qu’il était temps de bouger. » Il faut croire que le changement de cadre a beaucoup plu à Sharada car elle n’a jamais regretté sa décision.
Coups de soleil, blessures en mer, grippes, allergies, fièvre… Sharada précise qu’elle n’est pas médecin mais elle fait toujours de son mieux pour soulager la douleur de ses patients. Ce qui lui vaut d’être très populaire auprès de ses collègues et des clients. Au cours de sa carrière au sein de l’hôtel, elle a eu l’occasion de rencontrer des personnes de tous les milieux, de différentes nationalités et cultures, ce qui a été très enrichissant. « J’ai l’impression d’avoir fait le tour du monde sans avoir eu besoin de quitter Maurice», fait-elle ressortir avec un grand sourire. Elle apprécie particulièrement le fait que les gens lui fassent confiance et viennent toujours lui demander conseil. « Que ce soit les directeurs, mes collègues ou les clients de l’hôtel, ils me font confiance et c’est ce qui me motive à venir travailler tous les jours. Je tiens à remercier tous mes collègues et le Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa pour leur soutien et leur confiance. »Elle garde beaucoup de bons souvenirs, de ses petits « patients » surtout. Elle se souvient d’une petite Française, Léa, qui s’était blessée alors qu’elle dansait le séga. Sharada a pris soin de la petite et l’a rassurée et, pendant le reste de son séjour à l’hôtel, Léa passait voir Sharada tous les jours après le petit-déjeuner. Léa ne l’a jamais oubliée car, quinze ans plus tard, Sharada Bablee a eu la surprise de la voir débarquer devant l’infirmerie. « C’était très émouvant de la revoir et de savoir qu’elle s’était souvenue de moi pendant toutes ces années. »