Maritim Resort & Spa Mauritius
Le Maritim Resort & Spa Mauritius est souvent la convoitise de gourmets, de ceux ayant besoin d’une reconnexion avec leur corps et leur esprit et d’une pause revigorante. Mais saviez-vous que cet hôtel 5 étoiles abrite, sur son site unique de 25 hectares, un monument national datant du XIIIe siècle, à savoir les « Ruines Historiques de Balaclava » ? Un séjour dans cet hôtel vous permettra de profiter de ce magnifique site et de faire un plongeon dans le passé pour mieux connaître son Histoire.
Le Maritim Resort & Spa Mauritius possède des atouts étonnants qui font de cet hôtel le lieu idéal pour des vacances, une pause gourmande ou pour profiter d’une balade à cheval proposée par le centre équestre. Mais il existe peu d’hôtels à Maurice qui peuvent se flatter d’abriter dans leurs jardins un site historique.
En effet, le domaine dans lequel est lové le Maritim Resort & Spa Mauritius comprend un intérêt exclusif : les « Ruines de Balaclava » datant du XVIIIe siècle, classées monument national et faisant partie de l'héritage historique de Maurice. Si ces vestiges pouvaient parler, ils vous replongeraient dans le passé, vers 1740, l’époque à laquelle un arsenal naval fut construit par le gouverneur français, Mahé de Labourdonnais.
Il faut savoir que le lieu fut surnommé Baie des Tortues par les Hollandais à cause des centaines de tortues de mer qui venaient pondre sur la plage immaculée et dont les marins étaient friands. Outre les tortues, la baie abritait à l'époque une magnifique forêt d'ébéniers, dont le bois précieux était très recherché en Europe. Il joua un rôle important dans la colonisation de l'île Maurice. C’est sans doute la nature protégée de cette baie profonde en forme de goulot qui lui a valu le surnom malgache de Balaclava. Des attributs appréciés depuis des siècles par les marins de passage, qui en ont fait l’un de leurs ports d’attache préférés lorsqu’ils naviguaient dans les parages de l’île.
Ce que sont devenues aujourd’hui les « Ruines Historiques de Balaclava », est le résultat d’une explosion en 1774 qui avait fait de nombreuses victimes et qui détruisit les bâtiments à l’exception de la scierie et du moulin à blé. Afin de fournir de l’eau aux ateliers, une digue fut construite sur la rivière Citron en 1743. Elle existe encore aujourd’hui. La propriété fut rachetée à deux reprises avant la relance du moulin. Elle possédait une distillerie de rhum, considérée à l’époque comme étant la plus moderne de l’île, ainsi que de six fours à chaux. L’activité à la Baie aux Tortues diminua progressivement à la fin du XIXe siècle, avant de reprendre vie avec l’ouverture de l’hôtel en 1990. Les ruines bien conservées de l’ancien moulin, la distillerie et le barrage ont été déclarés monuments nationaux et font partie du patrimoine mauricien.
Aujourd’hui, les « Ruines Historiques de Balaclava » offrent une nouvelle perspective d’appréciation grâce au Château Mon Désir, restaurant à la carte situé au cœur du domaine du Maritim, et offrant une cuisine gastronomique avec des spécialités de l’océan Indien et internationales. Sa vaste terrasse jouit d’une vue imprenable sur ce patrimoine national et le cadre se prête à un délicieux moment romantique. Là encore, un brin d’histoire s’impose. Ce restaurant fut construit en 2009, lors de la rénovation de l’hôtel, sur la réplique d’une maison coloniale, il a été nommé d’après la splendide maison de campagne « Mon Désir » de Pierre Adolphe Wiehé, un riche marchand de Port-Louis, propriétaire de toute la région de Balaclava au XIXe siècle.
Ce site historique contribue indéniablement au prestige de l’hôtel qui le met en valeur grâce à une rénovation réussie. L’endroit peut accueillir de nombreux évènements. Votre séjour au Maritim Resort & Spa Mauritius vous permettra, non seulement de découvrir l’histoire des « Ruines Historiques de Balaclava », mais aussi celle de la Baie aux Tortues, site reconnu comme le premier parc marin protégé de l’île, où résonne aussi les canons de l’histoire car elle a été le théâtre d’une invasion manquée de l’île par les Anglais en 1748.