LA MAIN DANS LA MAIN

« La main dans la main » - Beachcomber et l'histoire du tourisme mauricien

L’histoire de l’industrie touristique mauricienne est indissociable de celle du groupe Beachcomber. Le filmdocumentaire intitulé «La main dans la main» retrace bien cela. Réalisée dans le cadre des 50 ans de l’Indépendance de Maurice, cette production signée Isabelle Gendre, réalisatrice et scénariste française, et Malenn Oodiah, directeur de Communication du groupe Beachcomber, avec le support technique et logistique du réalisateur mauricien, David Constantin, revient sur les grandes dates du secteur tout en s’attardant sur son impact dans la société mauricienne.

Placée sous la direction du CEO de Beachcomber Resorts & Hotels, Gilbert Espitalier-Noël, «La main dans La main» répond à l’appel du gouvernement demandant au secteur privé de prendre des initiatives pour célébrer le jubilé d’or de l’Indépendance de l’île. La première du film qui s’est tenue le 23 mars dernier au cinéma Star à Bagatelle, a ainsi vu la présence du Premier ministre, Pravind Kumar Jugnauth, et d’autres membres du gouvernement. Le groupe Beachcomber a également saisi cette occasion pour remercier l’ancien Premier ministre et aujourd’hui ministre Mentor, Sir Aneerood Jugnauth, pour son soutien décisif au secteur du tourisme en lui offrant un magnifique nautile, symbole de l’identité du groupe.

maindanslamain2Le film-documentaire qui dure 75 minutes se construit autour d’interviews, de portraits, d’archives exceptionnelles, et de nombreux témoignages. Il apporte un témoignage fort sur les balbutiements de l’industrie au milieu d’un environnement hostile et sa lente mais sûre évolution grâce à des hommes de vision à l’instar d’Amédée Maingard, dont c’est le second hommage après celui de Michel Vuillermet. Trente intervenants (proches collaborateurs d’Amédée Maingard, acteurs de l’industrie, historien, sociologue, politiques, citoyens engagés dans la protection environnementale, observateurs…), partagent avec la caméra l’histoire de cette industrie.

Si le film montre l’incidence du tourisme sur l’économie mauricienne, l’on peut se réjouir qu’il ne fasse pas l'impasse sur l’impact sociétal du secteur qui est souvent sujet à polémique. Un seul regret à formuler, l’absence d’Herbert Couacaud devant la caméra même si sa contribution à l’épanouissement du groupe, et notamment la création du fleuron Royal Palm, est citée avec force.

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