Quelles sont vos impressions sur le Salon Top Resa 2015 ?
Cela s’est très bien passé pour les Seychelles. Il y a eu beaucoup de communication avec la presse, beaucoup d’interviews avec les journalistes. Nous avons eu une belle réunion avec les plus grands tour-opérateurs français ce matin (1er octobre). Nous avons évalué l’impact des vols directs entre les Seychelles et la France et discuté des moyens pour amener plus de visiteurs non seulement vers les Seychelles mais aussi dans la région. La connectivité Paris-Mahé-Plaisance, Paris-Mahé- Tana marche bien. Je vois que maintenant le marché français est redevenu le premier marché des Seychelles.
Quelle est la part des visiteurs français ?
Autour de 35%. Mais ce qui est important c’est que cette année nous sommes en progression de 20% par rapport à l’année dernière sur le nombre total de visiteurs. La France connaît une hausse de 11%. C’est une relance importante qui indique que ce qu’on a fait ces dernières années commence à porter ses fruits et que nous sommes sur la bonne voie. Le ministère du Tourisme ainsi que le Seychelles Tourism Board sont très contents. Nous comprenons qu’avec les TO, il s’agit plus qu’une relation commerciale. Nous sommes devenus des amis. C’est cette relation qui a permis de fidéliser notre clientèle aussi bien que les partenaires.
À part l’Europe, quels sont les autres marchés qui sont importants pour vous ?
L’Afrique. L’Afrique est important parce qu’on joue les destinations jumelées, safari-plage. Mais aussi parce que le peuple africain aisé a besoin de vacances. L’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, le Ghana… De là, on vise, lentement mais sûrement, l’Amérique du Sud et du Nord. Ensuite nous avons la Chine et l’Inde. La Chine est un nouveau marché qui se confirme alors que nous commençons seulement à entrer sur le marché indien.
Au niveau de la coopération des îles Vanille, comment jugez-vous l’avancée du concept?
Bien mieux. Cela a pris du temps mais je peux dire qu’après une période de tâtonnement, les îles Vanille sont en bonne voie. Après Didier Robert et maintenant avec Xavier Luc Duval, l’esprit de coopération s’est consolidé. On n’essaye pas de « se casser les pattes », on travaille tous ensemble. L’accord sur les croisières en est un exemple. Nous aux Seychelles nous avons déjà Silver Sea et on aurait pu s’en contenter maisil n’y aura pas assez de sécurité. La sécurité c’est quand on travaille ensemble sur plusieurs destinations.